Etudes scientifiques

Retrouvez ici les études que nous avons co-publiées dans des revues scientifiques à comité de lecture. Rédigées en collaboration avec the Insect Institute, elles ont été validées par d’autres experts du domaine grâce au processus de revue par les pairs. Elles sont disponibles en accès libre.

D’autres études sont en cours d’écriture et devraient être publiées prochainement.

Les aliments pour animaux d’élevage à base d'insectes ne sont pas susceptibles de devenir économiquement compétitifs dans un avenir proche

Food and Humanity

Pour réduire la dépendance aux farines de poisson et de soja, les farines d’insectes doivent être économiquement compétitives. Cette étude observe que les farines d’insectes sont actuellement trop chères pour cela, coûtant deux à dix fois plus que les produits conventionnels. Si plusieurs pistes futures sont étudiées pour réduire les coûts, il est peu probable qu’elles suffisent à faire suffisamment la différence dans les années à venir.

La transformation de déchets alimentaires en nourriture pour insectes est-elle trop difficile ? Une revue des défis persistants

Sustainable Production and Consumption

Cette revue de littérature étudie l’utilisation des déchets alimentaires pour nourrir les insectes, une pratique qui s’inscrirait dans une démarche d’économie circulaire. Elle observe que la majorité des grandes compagnies utilisent en réalité très peu de déchets alimentaires pour nourrir les insectes, à cause de barrières sur les plans nutritionnels, réglementaires, sanitaires et logistiques. L’industrie utilise plutôt des coproduits agricoles de haute qualité à base de céréales, déjà utilisés dans l’alimentation animale conventionnelle. 

Des bugs dans le système: la recherche sur l’élevage d’insectes est biaisée par des hypothèses infondées

npj Sustainable Agriculture (groupe Nature)

Cette perspective observe que si de nombreuses promesses économiques et environnementales ont été mises en avant par la recherche sur l'élevage d'insectes, elles reposent souvent sur des hypothèses souvent peu réalistes. Elle identifie trois “bugs” récurrents:

  • Des études obsolètes souvent utilisées comme référence

  • Des hypothèses trop optimistes sur l’utilisation des déchets

  • Des projections économiques contenant des erreurs